jeudi 29 octobre 2009

AIDEZ NOUS à retrouver l'Artiste qui à peint ce tableau...


Cette oeuvre vient d'être retrouvée au fond d'un garage par son propriétaire. 
Elle dormait là depuis de nombreuses années.

Son propriétaire, l'avait acquise sur une brocante et n'avait jamais pensé qu'elle pourrait être l'oeuvre d'un artiste de renom.

Si vous avez la moindre idée de qui pourrait-être le peintre, laissez nous un message.






Nous n'avons, pour seule marque de reconnaissance, que cette signature, à gauche en bas du tableau.

Ce tableau porte le tampon, sur le chassis, de la SPADEM (Société de la Propriété Artistique des Dessins et Modèles).
La SPADEM avait été créée en 1954 et avait pour but de défendre les intérêts des créateurs dans le domaine des arts graphiques, plastiques, photographiques et appliqués.
L'association a été mise en liquidation judiciaire en 1996.

Le chassis porte en son centre des traces de lettres majuscules qui sont pratiquement éffacées.

Si vous aussi, vous avez un tableau, une sculpture etc... dont vous ne connaissez pas l'auteur, contactez-nous. Nous tenterons de vous aider dans vos recherches.

samedi 24 octobre 2009

MATISSE tout simplement ...

C’est dans la petite ville de Cateau-Cambrésis, dans le nord de la France, que naît Henri MATISSE, le 31 décembre 1869.

1890 : Matisse est malade et sa mère, pour le distraire, va lui offrir une boite de couleurs. Il va alors tomber dans « un espèce de paradis ». Le dessin deviendra sa force vitale.

Malgré la réticence de son père quand à une future carrière artistique, il obtient, en 1891 de se rendre à Paris où il fréquentera l’Académie Julian.

En octobre 1892, il va s’inscrire aux cours du soir de l’Ecole des Arts décoratifs où il va rencontrer son ami de toujours, Marquet.

En 1895, son travail est remarqué par Gustave Moreau qui va le faire rentrer dans son atelier. Il va s’épanouir dans une ambiance chaleureuse et libérale, au milieu d’autres futurs artistes comme Rouault, Desvallières, Flandrin, Linaret…

Il va apprendre avec passion, patience et méthode en travaillant d’abord les valeurs avant de rechercher les couleurs.

En 1896 et 1897, alors qu’il expose aux Salons de la Nationale, il passe deux été à Belle-Ile chez un ami de Van Gogh. Il y rencontrera le monde des impressionnistes, et prendra contact avec Rodin et Pissarro.

En 1898, après son mariage, il se rend en Corse et à Toulouse où il sera ébloui par une étonnante lumière méridionale. Sa peinture sera alors un mariage de couleurs claires et colorés.


Matisse - Maisons à Fennouillet 1898/1899 – Toulouse - Huile sur carton 24,5cm x 36cm.



Au bout d’un an, il retourne à Paris et tente, malgré les difficultés matérielles, de se débrouiller pour réaliser sa propre exploration personnelle.

Il va rencontrer Derain et Jean Puy à l’Académie de la rue de Rennes où il étudie la figure pendant que Barye et Rodin l’initie à la sculpture.

Sa première exposition privée sera faite chez Vollard en juin 1904.

En 1905, il devient la vedette du Salon d’Automne avec Derain, Friesz, Manguin, Rouault, Vlaminck, Dufy, et le critique d'art Louis Vauxcelles, surnomme la salle où sont exposées ces œuvres "la cage aux fauves". Les artistes sont alors surnommés "les fauves ». Ils vont faire scandale mais aussi sensation.

C’est alors qu’il rencontre un certain Picasso.


Matisse - Fenêtre ouverte - Collioure 1905

De 1906  à 1913, il va voyager en Algérie, en Italie, en Allemagne, en Espagne, au Maroc et même à Moscou. Son influence va s’exercer dans le monde entier. De ses voyages, il va rapporter un nouveau style, peignant des paysages clairs et fluides aux couleurs chaudes et exotiques.

En 1909, il s’installe à Issy-les-Moulineaux où il va réaliser, dans le calme de son jardin, certaines de ses plus grandes œuvres.



Matisse - La serpentine 1909 - Donation Jean Matisse Bronze - 56.5x28.5x19cm.
En 1917, il accompagne Marquet à Marseille et à Nice.

Matisse Tempête à Nice -  1919 - Hôtel de la Méditerranée - Nice  - Huile sur toile

La lumière est si paradisiaque qu’il décide, en 1921, de s’y installer définitivement.

« Quand j'ai compris que chaque matin je reverrais cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur. Je décidai de ne pas quitter Nice, et j'y ai demeuré pratiquement toute mon existence ».

Matisse y peint Autoportrait, Ma chambre au Beau-Rivage, Intérieur au violon, Intérieur à Nice, La fenêtre ouverte .






L Odalisque au coffret rouge - 1926








Odalisque au tambourin - 1926







Odalisque aux magnolias - 1923-1924








Odalisque assise à l'échiquier - 1928



"Quand Matisse est mort, il m'a laissé en héritage ses odalisques, et c'est mon idée de l'orient, bien que je n'y sois jamais allé." Pablo Picasso


Matisse - Fenêtre à Tahiti - 1935-1936.

En 1941, atteint d’un cancer, il est hospitalisé à la clinique du Parc de Lyon. 


1943 – 1944 Une des planches composants l’album « Jazz » 

L'album "Jazz" réuni vingt compositions en papier, gouaché à l’avance et découpé.
"l’esprit des gouaches découpées correspond à l’essence de la musique de jazz" Matisse.



 Matisse photographié par Henri Cartier-Bresson en 1944.





Séance de pose avec Lucienne Bernard, Villa Le Rêve, Vence, 1946. Copyright fonds Hélène Adant, Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou, Paris.


Matisse dessine depuis son lit des esquisses de Saint Dominique pour la chapelle du Rosaire à Vence. Nice, 1950.


Matisse - Le platane 1951 - Pinceau et encre de Chine sur papier 150x150cm.


En 1951, il achève le dernier grand chantier de sa vie, la chapelle du Rosaire à Vence qu’il avait commencé en 1948.

« Cette chapelle est pour moi l'aboutissement de toute une vie de travail et la floraison d'un effort énorme, sincère et difficile. » Matisse



Matisse - Baigneuse dans les roseaux 1952.Nice Gouache découpée 168.5x48cm


 
 
 
Il décèdera le 3 novembre 1954, à Nice.
"Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir." Henri Matisse.

mercredi 7 octobre 2009

Farid CHAACHOUA - Destin...


Malgré les difficultés et les désillusions, Farid CHAACHOUA, artiste peintre Algérien, n'a jamais cessé de persévérer dans la voie qu'il s'est fixé : la création artistique.

Entre 1983 et 1984, il rencontre des artistes Batnéens à la maison de la culture de Batna (Algérie). Et grâce à leurs encouragements, Farid CHAACHOUA développe son art jusqu'à l'excellence.

de 1984 à 1986, il suit une formation à l'institut technologique de l'éducation à Batna où il obtient son diplôme de professeur d'art plastique.

A partir de 1984, il va faire de nombreuse expositions personnelles et collectives:


En 1985, il participe au Festival international des jeunes talents à Tébessa (Algérie).
En juin 1989, il expose à la Maison de la culture de Tizi Ouzou (Algérie).
En décembre 1990, exposition personnelle au Théatre Trianon de Rome (Italie).
En avril 1992, on retrouve ses toiles à la salle Abdou Tamine de Batna.
En avril 1993, il rend hommage à Merzouki, à la Maison de la Culture de Batna.


En novembre 1993, il participe à la Deuxième Biennale des Arts Plastiques d'Alger.
En octobre 1995, c'est la galerie M. Oran (Algérie) qui expose son travail.
L'artiste va alors quitter définitivement l'Algérie en août 1996.

Il va accomplir cette terrifiante "Traversée" jusqu'à la France; et c'est en 1998 qu'il s'installe à Lyon.
Il fera plusieurs expositions à Paris, Annecy, Saint-Priest, Lyon, Saint-Ouen ...

"LA TRAVERSEE"
"Je voudrais dire cette tragédie qui se passe aux portes de l'Europe dans une ignoble indifférence de la part des pouvoirs économiques et politiques.
Et par ailleurs, dénoncer avec véhémence cette attitude envers ces femmes et ces hommes, que tant la détresse pousse à partir au péril de leurs vies. Acceptant de courir des risques affreux.
Ces hommes chez qui l'instinct de vie cède la place à la volonté de la mort, et qui se retrouvent dépositaires d'une détermination plus forte que tout."

La Traversée - sans titre - 2008 - Farid Chaachoua

"REMINISCENCE"
"J'ai intitulé cette série de toiles "Réminiscence" car, pour moi, il s'agit d'abord de se souvenir et, par ce devoir de mémoire, de condamner sans équivoque la déferlante intégriste qui a endeuillé le peule algérien ces dernières années.
Ces toiles sont l'expression des événements qui se sont gravés en chacun pendant cette période macabre où les Algériens étaient prisonniers d'un seul et unique impératif: survivre.
Elles essaient de traduire les visions qui m'ont alors hanté profondément et, par ailleurs, expriment les préoccupations quotidiennes de tous ceux qui ont traversé ces années noires : solitude, détresse, déchirure."

Rescapé - "Réminiscence" - 2006 - Farid Chaachoua